Billet écrit en janvier 2011 au retour du festival d'Angoulême Quand j'avais l'âge de ma fille mon regretté papa m'avait raconté un rêve qu'il avait fait la veille, c'était la première fois qu'il évoquait un ressenti de ce genre étant donné qu'il parlait peu de ses émotions et de ses envies. Dans son rêve, son fils avait réussi quelque chose dans la BD et répondait à des interviews dans les médias etc. Son rêve ne s'est jamais réalisé mais il aura fallu attendre une génération. J'imagine qu'il aurait été fier, ce jeudi 27 janvier, de voir sa petite fille monter sur les planches du théâtre d'Angoulême afin de recevoir le grand prix de la BD scolaire. Et mon père aurait eu toutes les raisons d'être fier, c'est lui qui avait amené la bande dessinée dans notre vie. En effet, chaque dimanche matin, il prenait son sachet plastique et aller échanger ses Akim et Zembla au marché dans les vieux quartiers d'Annecy. Alors en voyant monter ma fille sur cette scène j'étais heureux, ému et en larme. Quel bonheur de la voir si heureuse.

Je remercie infiniment la Caisse d'Epargne et tout l'investissement qu'elle consacre à l'organisation de ce concours de la BD scolaire. L'organisation et la prise en charge des lauréats est absolument parfaite, rigoureuse et sympathique. 27 ans de partenariat ça compte. Merci à Sylvie Vocanson pour le suivi des candidats.

Les planches de Marylou Dufournet primées (Ecureuil d'Or et prix de la BD scolaire) :